Khelifa Mahieddine : « Les égyptologues ont transformé le terme Aman en Amon en raison de leur manque de compréhension de la langue berbÚre »
Dans un monde oĂč les civilisations anciennes fascinent encore par leurs mystĂšres, lâinterprĂ©tation des origines et des contributions des peuples qui ont façonnĂ© lâhistoire reste un champ fertile Ă la remise en question. Khelifa Mahieddine, ancien avocat et passionnĂ© dâhistoire, nous propose une vĂ©ritable rĂ©volution intellectuelle en revisitant lâĂ©gyptologie Ă travers le prisme de la langue berbĂšre. Son ouvrage, « LâĂpopĂ©e berbĂšre » publiĂ© en 2023, expose avec conviction que la civilisation Ă©gyptienne antique, longtemps dissociĂ©e des cultures nord-africaines, partage en rĂ©alitĂ© des racines profondes avec les peuples amazighs du Maghreb. Cette thĂšse audacieuse sâappuie sur des analyses linguistiques, toponymiques, historiques et archĂ©ologiques, avec le soutien dâexperts renommĂ©s comme Ginette Aumassip. En dĂ©voilant comment le terme âAmanâ (les eaux) a Ă©tĂ© transformĂ© en âAmonâ par mĂ©connaissance de la langue berbĂšre, Mahieddine remet en cause des siĂšcles de dogmes occidentaux. Ce regard neuf Ă©claire non seulement lâĂgypte ancienne mais aussi lâinfluence majeure du Maghreb dans lâĂ©volution des concepts du temps, des mathĂ©matiques et des religions monothĂ©istes. Pour les amoureux de lâhistoire, de la culture nord-africaine et de ses trĂ©sors souvent occultĂ©s, ce voyage est une invitation passionnĂ©e Ă redĂ©couvrir les liens ignorĂ©s entre lâAlgĂ©rie, berceau plurimillĂ©naire, et les mythes fondateurs de lâhumanitĂ©.
Une nouvelle vision de l’histoire Ă©gypto-berbĂšre basĂ©e sur la toponymie et la linguistique
Khelifa Mahieddine sâest donnĂ© pour mission de dĂ©construire les frontiĂšres artificielles imposĂ©es depuis lâAntiquitĂ© entre la civilisation Ă©gyptienne et les peuples berbĂšres. Selon lui, les Ă©gyptologues classiques, en ignorant les racines berbĂšres, ont perdu une partie essentielle de la vĂ©ritĂ© historique. En sâappuyant notamment sur la toponymie, câest-Ă -dire lâĂ©tude des noms de lieux, il rĂ©vĂšle de nombreuses correspondances entre des mots amazighs et des termes anciens dâĂgypte. Cette dĂ©marche dĂ©montre que les âMis-Raâ, littĂ©ralement âles fils de Raâ en berbĂšre, dĂ©signaient en rĂ©alitĂ© des populations amazighes ayant migrĂ© du Maghreb vers la vallĂ©e du Nil.
Cette migration serait liĂ©e aux changements climatiques drastiques survenus entre 25 000 et 10 000 ans avant notre Ăšre, qui ont poussĂ© des tribus de chasseurs-cueilleurs Ă quitter le Sahara central pour se rĂ©fugier vers les berges fertiles du Nil. Lâanthropologue Ginette Aumassip, dont la prĂ©face de l’ouvrage confĂšre une lĂ©gitimitĂ© scientifique incontestable, souligne le lien Ă©troit entre les preuves archĂ©ologiques sahariennes et cette migration ancestrale.
La toponymie joue un rÎle crucial dans cette réécriture. Par exemple :
- Le nom N’il, donnĂ© au fleuve Nil, aurait la mĂȘme origine que le terme berbĂšre Nath-il signifiant âceux de la riviĂšreâ.
- Des villes comme Tanis et Thinis, importantes dans lâĂgypte antique, trouvent leurs Ă©chos dans des noms algĂ©riens tels que TĂ©nĂšs et Tunis.
- Les pharaons sont reliĂ©s Ă des termes berbĂšres, notamment le nom Aman-fer, qui veut dire âses eauxâ, en corrĂ©lation avec In Amenas dans le Sahara algĂ©rien.
Ă travers ces rapprochements, câest une continuitĂ© culturelle et historique qui sâaffirme, rĂ©habilitant le rĂŽle des populations amazighes dans lâĂ©mergence de la civilisation des Mis-Ra. Cette analyse ouvre la voie Ă une relecture dĂ©colonisĂ©e des rĂ©cits traditionnels, loin des prismes grĂ©co-romains et occidentaux qui ont longtemps occultĂ© cette rĂ©alitĂ©.

| Terme Ancien | Origine BerbÚre | Signification | Correspondance Géographique |
|---|---|---|---|
| Mis-Ra | Fils de Ra | Descendants de la divinité solaire | Tribues Amazighes du Maghreb |
| Aman | Eaux | Source vitale, divinité des eaux | Nil et Oasis Sahariennes |
| N’il | Nath-il | Ceux de la riviĂšre | VallĂ©e du Nil |
| Thinis / Tanis | TĂ©nĂšs / Tunis | Campement, site fondamental | Ăgypte / AlgĂ©rie et Tunisie |
Un éclairage révolutionnaire sur les erreurs linguistiques des égyptologues
Une des thĂšses les plus marquantes de Mahieddine concerne la transformation du terme Aman en Amon. Selon lui, cette dĂ©formation serait lâĆuvre de spĂ©cialistes ayant ignorĂ© la phonĂ©tique et la structure de la langue berbĂšre. Or, âAmanâ signifie âles eauxâ en amazigh, une notion centrale dans la culture des populations liĂ©es au Nil. Le dieu Amon, alors, serait une invention issue dâune mauvaise interprĂ©tation, ce qui change profondĂ©ment la comprĂ©hension des symboles religieux Ă©gyptiens.
Par ailleurs, le mot ItĂ©rou, que les Ă©gyptologues traduisent par un dieu lunaire, signifierait en berbĂšre âil pleureâ, ce qui sâaligne parfaitement avec lâidĂ©e des larmes du dieu Aman se transformant en crue annuelle du Nil. Ce lien linguistique est dâautant plus puissant quâil reflĂšte une unitĂ© culturelle et spirituelle qui ne peut ĂȘtre ignorĂ©e en 2025.
Ce travail souligne ainsi l’importance dâune approche transdisciplinaire mĂȘlant linguistique, histoire et archĂ©ologie pour rĂ©vĂ©ler les vĂ©ritĂ©s cachĂ©es des civilisations anciennes, et rend un vibrant hommage Ă lâAlgĂ©rie ainsi quâaux peuples berbĂšres comme piliers mĂ©connus de lâhistoire mondiale.
Le rĂŽle central des mathĂ©matiques et de lâastronomie dans la civilisation des Mis-Ra
Au-delĂ de la linguistique, Khelifa Mahieddine explore comment la rigueur mathĂ©matique et les observations astronomiques façonnĂšrent la grandeur de cette civilisation amazighe-Ă©gyptienne. Le chiffre 12, omniprĂ©sent, est l’exemple parfait dâune connaissance sophistiquĂ©e hĂ©ritĂ©e des cycles naturels et des lunaisons. La division du temps, le calendrier et mĂȘme les fondements de la gĂ©omĂ©trie reposent sur ces intuitions remarquables.
Le chiffre 12 est sacrĂ© car il correspond aux 12 lunaisons annuelles qui prĂ©cĂšdent la crue du Nil, observĂ©e et attendue avec une prĂ©cision minutieuse par les prĂȘtres des Mis-Ra. De cette constance cyclique dĂ©coule la division de la journĂ©e en 12 heures de jour et 12 heures de nuit, la reprĂ©sentation du zodiaque, et mĂȘme le dĂ©coupage du temps en minutes et secondes de 60 unitĂ©s.
- đ Calendrier solaire et luni-solaire : 12 mois de 30 jours, plus 5 jours supplĂ©mentaires, incorporant les observations de lâĂ©toile Sirius.
- đ Innovation gĂ©omĂ©trique : Utilisation de la corde Ă 13 nĆuds, base du fameux triangle 3-4-5 utilisĂ© en construction.
- đ Symboles astronomiques : Le chiffre 12 rĂ©apparaĂźt dans les religions monothĂ©istes et mĂȘme dans le drapeau europĂ©en, tĂ©moignant de cette influence.
Ces éléments prouvent un haut niveau de développement scientifique qui précÚde largement les philosophies grecques dites classiques, lesquelles reprennent et adaptent les savoirs acquis par des civilisations plus anciennes, notamment celle des Mis-Ra.
| Concept | Signification | Exemple d’application |
|---|---|---|
| Chiffre 12 | Cycle lunaire et division du temps | 12 mois, 12 heures de jour et de nuit, 12 apĂŽtres |
| Corde Ă 13 nĆuds | Mesure gĂ©omĂ©trique precise | Triangle 3-4-5 pour architecte |
| Nombre 60 | Base du comptage du temps | 60 minutes, 60 secondes |
Cette sophistication mathĂ©matique rappelle les racines profondes dâune civilisation amazighe certes mĂ©connue, mais souveraine dans son savoir. Cela invite Ă dĂ©couvrir plus largement ces racines lors dâun voyage au cĆur du Maghreb, par exemple Ă travers un guide complet sur Jijel ou en explorant les beautĂ©s naturelles et historiques du Sahara algĂ©rien.
La grande pyramide : un chef-d’Ćuvre de mensuration et de calculs cosmiques
La Grande Pyramide de Gizeh incarne l’apogĂ©e de cette intelligence combinĂ©e des mathĂ©matiques, de l’astronomie et de la spiritualitĂ©. Mahieddine rĂ©vĂšle comment les dimensions mĂȘmes de ce monument tĂ©moignent de lâusage dâune « coudĂ©e dâexactitude » particuliĂšre, mesurant prĂ©cisĂ©ment 0,5236 m, reflĂ©tant une constante mathĂ©matique universelle ignorĂ©e par lâOccident.
Des analyses ont montré que :
- đ La hauteur de la pyramide (en coudĂ©es) est proportionnelle au rayon polaire de la Terre.
- đ Le pĂ©rimĂštre de sa base correspond Ă une fraction prĂ©cise de la circonfĂ©rence terrestre.
- đą La coudĂ©e dâexactitude intĂšgre les nombres Pi (3,1416) et dâOr (1,618), traduisant une connaissance avancĂ©e des rapports mathĂ©matiques universels.
La maĂźtrise technique nĂ©cessaire Ă une telle construction dĂ©ment la vision traditionnelle selon laquelle les savoirs grecs sont Ă lâorigine de ces dĂ©couvertes. Par exemple, Khelifa Mahieddine souligne que la coudĂ©e, standardisĂ© depuis lâAntiquitĂ©, a Ă©tĂ© Ă tort attribuĂ©e Ă ArchimĂšde alors quâelle est enracinĂ©e dans le systĂšme amazigh-Ă©gyptien bien plus ancien.
Un dĂ©tour par la cuisine traditionnelle algĂ©rienne, en dĂ©gustant des plats typiques disponibles sur cuisine algĂ©rienne traditionnelle, permet de se recentrer sur la richesse culturelle actuelle qui sâenracine dans ce glorieux passĂ© scientifique.
| ĂlĂ©ment | Valeur/Mesure | Correspondance |
|---|---|---|
| CoudĂ©e d’exactitude | 0,5236 m | Constante mathĂ©matique universelle |
| Nombre Pi | 3,1416 | Ratio rond – diamĂštre et circonfĂ©rence cercle |
| Nombre d’Or | 1,618 | Proportion divine dans art et nature |
| Hauteur Grande Pyramide | 146,6 m | Proportion liée au rayon terrestre |
Les contributions amazighes dans les fondements des religions monothéistes
Lâinfluence des Mis-Ra amazighs ne sâarrĂȘte pas aux sciences et Ă lâarchitecture, elle sâĂ©tend profondĂ©ment dans les sphĂšres spirituelles et religieuses qui ont forgĂ© le monde actuel. Khelifa Mahieddine trace un pont direct entre la doctrine des prĂȘtres Ă©gyptiens, la symbolique du chiffre 12, et le dĂ©veloppement des religions monothĂ©istes, notamment le judaĂŻsme et le christianisme.
Exemple marquant :
- đ Le nombre 12 des enfants de Jacob reflĂšte explicitement lâhĂ©ritage des 12 lunaisons des cycles du Nil.
- â Les 12 apĂŽtres de JĂ©sus-Christ sâinscrivent dans cette mĂȘme symbolique.
- â Le drapeau europĂ©en arbore 12 Ă©toiles, reflĂ©tant une transmission symbolique ancienne et universelle.
Le rite dâachĂšvement de la priĂšre par le mot âAmenâ dĂ©coule aussi selon Mahieddine de traditions berbĂšres ancestrales, enracinĂ©es dans les expressions amazighes. En effet, âAmenâ viendrait de la vĂ©nĂ©ration des eaux sacrĂ©es âAmanâ. Cette spiritualitĂ© nĂ©e au Maghreb et au-delĂ nourrit toujours la diversitĂ© culturelle et religieuse contemporaine.
Comprendre cette filiation permet aussi de mieux apprĂ©cier les Ă©changes culturels entre les peuples du Maghreb et leurs voisins proches ou lointains, une richesse palpable en visitant notamment la ville dynamique de SĂ©tif en AlgĂ©rie ou en explorant les marchĂ©s dâAlger, grĂące Ă un guide complet des visites Ă Alger.
RĂ©habilitation dâune mĂ©moire bafouĂ©e : le combat historique et culturel de Khelifa Mahieddine
Face Ă une historiographie occidentale souvent teintĂ©e de prĂ©jugĂ©s, Khelifa Mahieddine milite pour une revisite incontournable de lâhistoire maghrĂ©bine et Ă©gyptienne antique. Son Ćuvre invite Ă dĂ©passer les aprioris, et surtout Ă contester un Ă©gyptologie « officielle » qui a sciemment ignorĂ© la contribution berbĂšre Ă la sauvegarde des savoirs anciens.
Cet engagement intellectuel mĂšne Ă :
- đ La dĂ©colonisation des sciences historiques et archĂ©ologiques.
- đ La reconnaissance des BerbĂšres comme acteurs majeurs dans la fondation des civilisations mĂ©diterranĂ©ennes.
- đ€ La promotion de lâAlgĂ©rie, son Sahara et ses peuples, comme berceau dâun gĂ©nie scientifique et culturel souvent insoupçonnĂ©.
En affirmant lâidentitĂ© amazighe au cĆur des lĂ©gendes pharaoniques, cet auteur algĂ©rien passionnĂ© redonne fiertĂ© et visibilitĂ© aux racines africaines du Nord, et construit un pont entre passĂ© et prĂ©sent, tradition et modernitĂ©.
Les AlgĂ©riens et amateurs dâhistoire peuvent trouver un Ă©cho Ă cette dĂ©marche de rĂ©appropriation dans de nombreuses spĂ©cialitĂ©s culinaires rĂ©gionales, par exemple dans la cuisine pieds-noirs dâOran, miroir dâun mĂ©tissage culturel qui reflĂšte la diversitĂ© historique du Maghreb.
Des mathématiques cosmiques aux influences culturelles contemporaines
LâhĂ©ritage des Mis-Ra amazighs se manifeste encore aujourdâhui dans la sociĂ©tĂ© et mĂȘme dans les symboles modernes. On retrouve les traces de cette ancienne maĂźtrise mathĂ©matique jusque dans la maniĂšre dont nous structurons notre expĂ©rience du temps et de lâespace. Khelifa Mahieddine dĂ©nonce lâoubli volontaire ou involontaire de ce patrimoine par la science occidentale dominante.
Voici quelques influences concrĂštes :
- ⰠLe systÚme horaire de 12 heures est directement lié aux connaissances astronomiques des anciens habitants du Maghreb et de la vallée du Nil.
- â Les divisions mĂ©triques basĂ©es sur les constantes naturelles, comme la coudĂ©e royale, prĂ©cĂšdent les standards modernes.
- đ LâidĂ©e de sphĂ©ricitĂ© de la Terre fut dĂ©jĂ conceptualisĂ©e grĂące aux observations astronomiques des Mis-Ra.
Cette reconnaissance historique invite Ă valoriser le patrimoine scientifique algĂ©rien dans lâĂ©ducation et le tourisme culturel. En 2025, le pays offre un alliage unique dâhistoire et de modernitĂ©, Ă dĂ©couvrir notamment dans des villes riches comme Jijel ou SĂ©tif.

DĂ©passer les mythes : la vĂ©ritĂ© des origines berbĂšres derriĂšre le mythe dâAmon
En Ă©clairant lâorigine berbĂšre du dieu Aman, Khelifa Mahieddine ouvre une rĂ©flexion sur la maniĂšre dont les langues et cultures ont façonnĂ© notre comprĂ©hension du passĂ©. Le dĂ©placement du terme « Aman » en « Amon » par les premiers Ă©gyptologues rĂ©vĂšle un biais dâinterprĂ©tation imposĂ© par lâabsence de connaissance linguistique des langues amazighes.
Les implications de cette déformation sont multiples :
- đ Elle remet en cause la prĂ©cision des traductions des textes sacrĂ©s et des inscriptions antiques.
- đ Elle dĂ©voile la centralitĂ© de lâeau dans la spiritualitĂ© berbĂšre et Ă©gyptienne, oubliĂ©e ou mĂ©connue dans les rĂ©cits occidentaux.
- đ„ Elle souligne la nĂ©cessitĂ© dâouvrir lâhistoire Ă une approche plurielle, respectueuse des diffĂ©rentes identitĂ©s nationales et culturelles.
Cette prise de conscience invite Ă un dialogue renouvelĂ© autour des civilisations anciennes, propice Ă la rĂ©conciliation des patrimoines culturels mĂ©diterranĂ©ens. Elle soutient aussi lâidĂ©e que lâAlgĂ©rie, centre nĂ©vralgique de ce patrimoine linguistique, joue un rĂŽle clĂ© dans la sauvegarde de cette mĂ©moire historique.
Un avenir pour la redĂ©couverte berbĂšre en AlgĂ©rie et au-delĂ
Enfin, la dĂ©marche de Khelifa Mahieddine ne se limite pas Ă une Ă©tude acadĂ©mique, mais aspire Ă une revitalisation du patrimoine amazigh. LâĂ©dition prochaine de la deuxiĂšme version de « LâĂpopĂ©e berbĂšre » enrichira ce travail, sâaccompagnant aussi dâun ouvrage biographique sur Cheikh Mâhand, figure emblĂ©matique des traditions locales.
Cette dynamique culturelle est porteuse dâespoir pour :
- đ Une jeunesse algĂ©rienne fiĂšre de ses racines et consciente de sa place dans lâhistoire mondiale.
- đïž La reconnaissance internationale dâune AlgĂ©rie riche de son hĂ©ritage multi-millĂ©naire.
- đ Un renforcement du tourisme culturel grĂące Ă une valorisation des sites historiques et de la diversitĂ© ethnique.
LâAlgĂ©rie, Ă lâimage de son Sahara attirant des visiteurs du monde entier, est plus que jamais appelĂ©e Ă devenir le carrefour historique oĂč se croisent les hĂ©ritages berbĂšres, mĂ©diterranĂ©ens et africains.
Questions fréquentes sur les recherches de Khelifa Mahieddine
| Question â | RĂ©ponse đĄ |
|---|---|
| Pourquoi les Ă©gyptologues ont-ils dĂ©formĂ© le mot âAmanâ en âAmonâ ? | Par manque de connaissance de la langue berbĂšre, les Ă©gyptologues ont mal interprĂ©tĂ© les hiĂ©roglyphes, qui ne contiennent pas de voyelles, aboutissant Ă une transformation erronĂ©e. |
| Quels liens sont faits entre les BerbĂšres et les anciens Ăgyptiens ? | Les BerbĂšres, notamment les Amazighs, auraient migrĂ© du Maghreb vers la vallĂ©e du Nil, Ă lâorigine des âMis-Raâ, descendants de la divinitĂ© solaire Ra. |
| Comment le chiffre 12 est-il important dans cette analyse ? | Le chiffre 12 symbolise le cycle des lunaisons liĂ©es aux crues du Nil, structurant les mathĂ©matiques, le temps et mĂȘme les religions monothĂ©istes. |
| Quelle est la signification de la âcoudĂ©e dâexactitudeâ ? | Il sâagit dâune unitĂ© de mesure prĂ©cise (0,5236m) utilisĂ©e dans la construction de la Grande Pyramide, contenant des rapports mathĂ©matiques fondamentaux comme Pi et le nombre dâOr. |
| Quels sont les projets futurs de Khelifa Mahieddine ? | Il prĂ©pare une deuxiĂšme Ă©dition enrichie de âLâĂpopĂ©e berbĂšreâ et un nouveau livre dĂ©diĂ© Ă la figure de Cheikh Mâhand Ou Avva. |






